Le père
10 février 2012
Il est venu. Il est là. Il s’est fait tout beau dans sa chemise et son veston sombre. Il se tient droit au milieu de la foule. Une foule qui a l’habitude des spectacles. D’une attitude très à propos, il joue au spectateur. Et il joue bien parce qu’il a vraiment l’air d’en être un. Distant, détaché. Un peu curieux, un peu pressé.
Mais si on le regarde un tant soit peu, on voit des soleils à l’intérieur. Des soleils de Turquie. Des soleils d’un amour paternel. Retenu, discret. Étouffé. Mais puissant comme la lumière. Ce n’est pas un spectateur lambda mais un père.
Un père qui vient voir danser sa fille pour la première fois.
11 février 2012 à 17 h 10 min
A chaque lecture, l’émotion me prend… C’est marrant il est passé aujourd’hui à la casa PelMel:; je pensais que tous les fusibles avaient explosé et j’avais besoin d’aide. Ni une, ni deux, l’air de rien, la lumière est revenue… ; )
16 février 2012 à 13 h 58 min
Arf, moi aussi l’émotion me monte aux yeux !
16 février 2012 à 20 h 04 min
Quand les filles du soleil pleurent, il pleut…